Faculté des sciences humaines et sciences islamiques
URI permanent de cette communauté
Parcourir par
Parcourir la collection Faculté des sciences humaines et sciences islamiques par Sujet "Accès aux archives,Informations archivées, Fonction "archives",Norme Isad/g, Accès aux documents administratifs, Archives de la Wilaya d'Oran,Lois foncières, Obstacles à l'accès aux archives, Principes d'accès aux archives, Techniques d'accès aux archives, Conditions d'accès aux archives, Instruments de recherche,Propriété foncière, Oranie,Mission de l'archiviste"
Voici les éléments 1 - 1 sur 1
Résultats par page
Options de tri
- ItemAccès aux archives: concept et techniques/Application de la norme Isa/g à un fonds d'archives de la propriété foncière conservé aux Archives de la wilaya d'Oran.(2015-03-02) Amrani LakhdarL'accès aux archives ou informations archivées est sans aucun doute, l'aboutissement naturel de la fonction "archives". C'est l'acte par lequel est évaluée l'utilité sociale de la mission de l'archiviste, voir même son fondement. L'objet principal de cette thèse, qui vient au moment où bon nombre de pays ont voté des lois permettant l'accès aux documents administratifs à leur administrés, consiste à retracer et analyser les mécanismes qui ont régi et qui continuent de régir cet acte depuis les temps immémoriaux jusqu'à notre époque. Il s'agit premièrement de s'interroger sur l'évolution du concept en lui-même, sur les conditions matérielles, intellectuelles et législatives préalables à l'accès aux archives, sur les différentes techniques utilisées à cet effet, sur les principes d'accès le régissant et enfin, sur les différents obstacles législatifs, matériels, techniques etc. qui se dressent devant son application. Deuxièmement, il a fallu adopter une démarche pratique en descendant sur terrain et de faire le point sur la réalité de l'accès aux archives définitives par rapport aux autres types de documents conservés aux archives de la Wilaya d'Oran pour la période 1996-2005 qui coïncide avec deux politiques diamétralement opposées dans la gestion des archives de notre pays. Troisièmement, et puisque les instruments de recherche sont un élément fondamental dans la visibilité des archives et leur accès, il a fallu élaborer un instrument de recherche en appliquant les prescriptions de la norme Isad/g à un fonds d'archives conservé dans les magasins de la structure objet de l'étude. Cet instrument innovateur dans sa conception pourra servir d'exemple dans l'élaboration des futurs instruments de recherche ou dans la refonte des anciens. Il résulte de tout cela que malgré la nette évolution du concept, des techniques, et l'instauration des principes, l'accès aux informations archivées demeurera restreint tant qu’il existera des problèmes militaires et diplomatiques, des contentieux internationaux, des secrets scientifiques, des négociations économiques, sans oublier les questions touchant la vie privée des personnes. En revanche, il faudrait noter que l'étude statistique de l'accès aux archives dans notre pays, à l'image du service des archives de la wilaya d'Oran, qui malgré les conditions d'accès favorables fournies aux utilisateurs, a révélé de graves insuffisances auxquelles, il est temps d'y réfléchir. En effet, l'accès aux archives définitives occupe la troisième place avec 448 liasses (3% ) d'archives consultées par 108 utilisateurs en dix ans, après les ouvrages de bibliothèques (9086; 66%) et les périodiques (2912; 21%). En conclusion, il faudrait savoir que pour favoriser l'accès aux archives et le rendre effectif, il ne suffirait pas de le proclamer en tant que droit par un texte officiel mais, on devrait surtout le renforcer par : 1- Une loi, ou au moins un décret, affirmant de façon spécifique le droit à l'accès aux archives publiques, en définissant celles-ci de telle façon qu'il ne puisse y avoir contestation à ce sujet. 2- Des règlements officiels et publics, précisant quels documents sont librement communicables, quels documents sont soumis à des restrictions de communication, et quelles sont les procédures pour demander l'autorisation de consulter les documents qui ne sont pas librement communicables. 3- Des dépôts d'archives disposant d'un minimum de locaux pour l'accueil des chercheurs - et de personnel compétent pour rendre les archives accessibles, c'est-à-dire pour les classer, les inventorier et les communiquer. 4- . Développer les techniques d’élaboration des instruments de recherche en adoptant par exemple la norme de description archivistique ISAD/g aux fonds d’archives définitives.